girl-interrupted - Mon échappatoire...Cowbloghttp://girl-interrupted.cowblog.frMon, 13 Dec 2010 11:57:27 +0100180La DouleurMon, 13 Dec 2010 11:57:00 +0100Mon, 13 Dec 2010 11:57:00 +0100http://girl-interrupted.cowblog.fr/la-douleur-3068678.htmlgirl-interruptedLa douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l’on supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que l’on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu’elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde ! Jusqu’à ce que la seule chose à laquelle on pense, c’est à quel point on souffre ! La façon dont on gère notre douleur dépend de nous. La douleur... On l’anesthésie, on la surmonte, on l’étreint, on l’ignore... Et pour certains d’entre nous, la meilleure façon de gérer la douleur, c’est de foncer tête baissée. La douleur... Vous devez arriver à la surmonter. Espérer qu’elle disparaisse d’elle-même, espérer que la blessure qui la cause se referme. Il n’y a pas de solutions, pas de remèdes miracle. Vous devez respirer à fond et attendre qu’elle s’estompe.
La plupart du temps, on peut gérer la douleur. Mais parfois, la douleur s’abat sur vous quand vous vous y attendez le moins. Elle vous attaque en traître et ne vous lâche pas ! La douleur... Vous devez juste continuer à vous battre parce que de toute façon vous ne pouvez pas l’éviter. Et la vie en fournit toujours plus !
Grey’s Anatomy.
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...Mon, 13 Dec 2010 11:42:00 +0100Mon, 13 Dec 2010 11:42:00 +0100http://girl-interrupted.cowblog.fr/article-3068676.htmlgirl-interruptedSi jamais il y a une chose à laquelle tu tiens par dessus tout, n’essaie pas de la retenir, si elle te revient, elle sera à toi pour toujours, si elle ne revient pas, c’est que dès le départ, elle n’était pas faite pour toi...]]>Attention douleur fraicheWed, 01 Dec 2010 11:20:00 +0100Wed, 01 Dec 2010 11:20:00 +0100http://girl-interrupted.cowblog.fr/attention-douleur-fraiche-3064709.htmlgirl-interruptedCe presque rien la p'tite douleur
S'invite à nos éclats de rires
Elles nous laissent des morceaux de coeur
Sur le carreau des souvenirs

Elle connaît sur l' bout d' ma langueur
Mes histoires belles d'amour déçus
Sous les rires sommeillent les pleurs
Ce n'est qu'une question d' retenues

Attention douleur fraîche
Qu'est-ce qui s'oppose qu'est-ce qui empêche
Mais les histoires d'amour
C'est comme la peinture
Ça nous fait toujours
Défaut
Attention douleur fraîche
Q'est-ce qui s'oppose qu'est-ce qui empêche
Mais les histoires d'amour
S'écrivent en rature
Ça nous laisse toujours
Des mots

J'ai couru vite vers le lointain
Là bas ou s'agite l'horizon
Mais elle est revenue un matin
Dans le silence de ma raison

Elle a pris son plus bel hiver
Pour frapper doucement sous le lin
Elle est pareille à la lumière
Ma blessure vive des matins

Attention douleur fraîche
Qu'est-ce qui s'oppose qu'est-ce qui empêche
Mais les histoires d'amour
C'est comme la peinture
Ça nous fait toujours
Défaut
Attention douleur fraîche
Q'est-ce qui s'oppose qu'est-ce qui empêche
Mais les histoires d'amour
S'écrivent en rature
Ça nous laisse toujours
Des mots


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Si je t'avais pasWed, 01 Dec 2010 11:00:00 +0100Wed, 01 Dec 2010 11:00:00 +0100http://girl-interrupted.cowblog.fr/si-je-t-avais-pas-3064705.htmlgirl-interruptedJe jouerais du même harmonica
Je verrais le même arbre là-bas
Serais-je heureux sans toi ? Pourquoi pas ?
Rien que d'y penser ça me glace à chaque fois

Si je t'avais pas
Si je t'avais pas
Que serais-je, où ça ?
Ma maison c'est là
Exactement dans tes bras

J'aurais des enfants, mais pas ceux-là
Moitié moi, mais pas moitié toi
J'embrasserais, "comme ça", un peu distrait
Pas une fois, pas une, nous ne l'avons fait

Si je t'avais pas
Si c'était pas toi
Que serais-je, où ça ?
Mon pays c'est toi
Précisément dans tes bras

Bouge pas
C'est ma place à moi
Mon abri mon toit
J'habite tes bras
Là où me caressent tes doigts


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Et l'on n'y peut rienWed, 01 Dec 2010 10:59:00 +0100Wed, 01 Dec 2010 10:59:00 +0100http://girl-interrupted.cowblog.fr/et-l-on-n-y-peut-rien-3064704.htmlgirl-interruptedhttp://girl-interrupted.cowblog.fr/images/looselipsraspberry.jpg

Comme un fil entre l'autre et l'un
Invisible, il pose ses liens
Dans les méandres des inconscients
Il se promène impunément

Et tout un peu tremble
Et le reste s'éteint
Juste dans nos ventres
Un nœud, une faim

Il fait roi l'esclave
Et peut damner les saints
L'honnête ou le sage
Et l'on n'y peut rien

Et l'on résiste on bâtit des murs
Des bonheurs, photos bien rangées
Terroriste, il fend les armures,
Un instant tout est balayé

Tu rampes et tu guettes
Et tu mendies des mots
Tu lis ses poètes
Aimes ses tableaux

Et tu cherches à la croiser
T'as quinze ans soudain
Tout change de base
Et l'on n'y peut rien

Il s'invite quand on ne l'attend pas
Quand on y croit, il s'enfuit déjà
Frère qui un jour y goûta
Jamais plus tu ne guériras

Il nous laisse vide
Et plus mort que vivant
C'est lui qui décide
On ne fait que semblant
Lui, choisit ses tours
Et ses va et ses vient
Ainsi fait l'amour
Et l'on n'y peut rien
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Shoot me right into your skin, and I will be your heroinMon, 11 Oct 2010 10:56:00 +0200Mon, 11 Oct 2010 10:56:00 +0200http://girl-interrupted.cowblog.fr/shoot-me-right-into-your-skin-and-i-will-be-your-heroin-3047441.htmlgirl-interruptedhttp://girl-interrupted.cowblog.fr/images/6190343705998403781772903748173017765705n.jpg

La terre a tourné pour nous rapprocher ; elle a tourné sur elle-même et en nous, jusqu'à ce qu'elle nous réunisse enfin, dans ce rêve...]]>
Où me suis-je perdue ?Wed, 06 Oct 2010 23:17:00 +0200Wed, 06 Oct 2010 23:17:00 +0200http://girl-interrupted.cowblog.fr/ou-me-suis-je-perdue-3045404.htmlgirl-interruptedLe paysage n'est qu'un décors planté, des affiches grandeur nature pour que le mensonge paraisse réel. Un voile sur les yeux je suis cadavre que l'on transporte pour le ramener à la vie. Mes joues sont humides, un liquide fin coule sans cesse, de son regard dans le rétroviseur elle me jette des coups d'œils furtifs, inquiets, je le sais mais ma souffrance est devenue tellement impossible à masquer. Ils savent maintenant, je n'ai plus à me cacher... "Ne pas la laisser seule". Ils m'ont laissé sortir, je revois cette psychologue m'interrogeant, mes mains se tordant d'angoisse, ne sachant que dire, son air inquiet "on se revois jeudi, pour faire un bilan de la semaine, d'accord. J'ai peine à parler, peine à voir depuis ce soir là, l'impression que chaque organe à l'intérieur de moi est brisé, déchiré, mais en fait il n'y a plus rien que le vide à l'intérieur de moi, comment leur expliquer ? J'abrutis mon esprit d'images télévisées, de sons afin de combler le vide. L'agitation autour de moi me fatigue, je m'étais habituée à ma solitude, ou bien à ma solitude à deux. Ici je en suis pas vraiment chez moi, mais quand me suis-je sentie chez moi pour la dernière fois ? Je ne sais plus très bien, d'aussi loin que je regarde, j'ai toujours eu l'impression de n'être qu'une passagère, où que j'aille... Même les couleurs d'automne me laissent indifférente, ce paysage de fond, ces rochers et ce fleuve, tout me semble irréel, je flotte je me laisse porter. Tout est si terne, même la beauté des lieux ne me transporte plus... J'ai perdu ma lumière...]]>Une nuit en enferWed, 06 Oct 2010 23:12:00 +0200Wed, 06 Oct 2010 23:12:00 +0200http://girl-interrupted.cowblog.fr/une-nuit-en-enfer-3045402.htmlgirl-interrupted"Alors tu pense pouvoir rentrer aujourd'hui ?"

C'est lorsqu'elle m'a posé cette question que j'ai réalisé. Ce n'était pas anodin. C'est marqué dans le dossier, avec mon nom écrit noir sur blanc.

Rentrer n'était pas le bon mot. Sortir de là, mais rentrer chez moi m'est devenu impossible. Tous ces murs, tout ce vide. Les échos de joies passées, j'en cauchemarde, je ne peux pas retourner là. Pas tout de suite, mais ces murs blanc et cette lumière aveuglante, mes insomnies malgré les calmants, je ne pouvais plus non plus, je ne dormais pas, comme un corps mort, elle est morte, ce ne sont pas mes yeux qui voient, ce n'est pas ma voix qui parle. Elle s'est tuée à coup de déprime.

Et je me revois fantôme, errant dans la rue sous son bras "tu vas faire peur aux gens, ben voilà, elle a eu peur..."

Je ne veux pas qu'ils m'observent, mais de toute façon je ne suis plus là, je suis loin quelque part où je ne vois rien d'autre qu'une obscurité oppressante. Elle me porte presque, je ne veux pas aller là, ça ne sert à rien, de toute façon c'est trois fois rien, c'est ce que je répète à haute voix. Mais elle m'oblige. "Acte volontaire ?" Et voilà que je passe devant tout le monde, me voilà arrivée, des visages s'activent, je ne sens rien lorsque les infirmières frottent à coup de gants, rien des tonnes de désinfectants déversés, rien quand le médecin recoud, rien rien du tout que le vide... Je suis étrangère à ce corps meurtri et je me demande pourquoi toute cette agitation autour de moi... "Mauvais nouvelle madame votre fille va devoir rester, nous devons lui injecter un antidote au plus vite..." Je ne comprends pas, ce n'est pas si grave, trois fois rien. Mais cette dame en blouse blanche là me regarde sévèrement, me disant les risques que je cours, et me voilà dans ce lit, une nuit où le sommeil ne viendra pas...

"Alors tu pense pouvoir rentrer aujourd'hui ?"

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